Aller au contenu principal
  1. Accueil
  2. Nos coopératives
  3. Notre actualité
  4. KEREDES POURSUIT SON ENGAGEMENT POUR UNE QUALITÉ D’USAGE

KEREDES POURSUIT SON ENGAGEMENT POUR UNE QUALITÉ D’USAGE

Qualité architecturale, d'usages et environnementale : revue de détails (qui comptent !) avec Jérôme Nicolas, Directeur général délégué de KEREDES Promotion Immobilière. 

Photos d'intérieure du programme Keredes O'LIVIA à Rennes

Qualité architecturale : comment réussir à faire la différence alors que le béton est le même pour tout le monde ?

La question mérite d’être posée sachant que notre exercice chez KEREDES est en effet de relever ce défi au nom d’un principe fort : faciliter l’accession sociale ne signifie en rien faire du low cost avec des programmes moins bien finis ! Comment cela se traduit-il ? Tout d’abord nous travaillons avec différents architectes, pour une réponse la plus pertinente, en termes d’écriture architecturale comme de créativité. On ne bâtit pas en centre-ville, en périphérie ou encore sur le littoral de la même façon. Chaque lieu, contexte, appelle une réponse unique de projet pour concilier un ensemble de fondamentaux liés à l’environnement : les riverains, l’histoire du site, l’architecture existante, la biodiversité, le végétal, la qualité de vie existante et future…
Le but n’est jamais de faire une proposition en frontalité avec l’existant. De quoi souligner que nous n’imposons jamais un cahier des charges qui contraint l’architecte : nous faisons appel à un créateur qui tient compte de l’environnement, des usages mais il ne se verra pas imposer une forme architecturale. À charge pour lui de créer la meilleure réponse au contexte et besoins attendus : qualité, surfaces, prix de sortie...

Vous revendiquez volontiers ainsi : « il n’y a pas de mono écriture » des programmes livrés par KEREDES, mais toujours un grand soin apporté pour chaque livraison aux usages à entendre…

JN - Tout à fait. Ce qui signifie tenir compte de la pérennité des matériaux, avec très peu d’entretien requis par les résidents, des espaces extérieurs très généreux dans le prolongement de la pièce de vie, des logements (modulables) qui ne sont jamais mono orientés, avec une grande attention à la lumière naturelle, notamment des pièces d’eau j’y tiens énormément, mais aussi des parties communes, des perspectives de vue depuis chaque logement…
Cette question de l’intimité à préserver entre les appartements est toujours au cœur de notre réflexion avec chacun des architectes. Les résidents doivent pouvoir déjeuner sur leur terrasse en toute intimité. Autre exemple de notre réflexion, les celliers que nous veillons à proposer dans nos programmes. Ils répondent à un besoin à ne surtout pas négliger, de lieux de rangements, l’équivalent très pratique d’une cave où stocker son vin mais aussi d’un séchoir où l’on étendra sa lessive en doute discrétion. Et puisque j’évoque la question de la lessive, sur un programme nous avons même pu proposer un cellier collectif dont chacun pouvait disposer à sa guise : y étendre ses draps sur des fils comme y placer une armoire de rangement…

Attention portée à la lumière naturelle comme à la pérennité des matériaux disiez-vous. De quoi zoomer sur la qualité environnementale. Comment s’illustre-t-elle chez KEREDES ?

Nous faisons aussi de plus en plus de logements PassivHaus, label dont le concept est tourné vers la construction de bâtiment à très faible consommation d'énergie notamment pour le chauffage, ici diminué de près de 50 %. Le bâtiment est conçu et isolé de telle manière que le chauffage devient presque superflu. À côté de cela, de nombreuses autres opérations KEREDES s’alignent sur des normes françaises : NF Habitat HQE ou encore le label biosourcé pour des opérations que nous avons remportées à Rennes, à La Courrouze ou Maurepas. C’est une tendance très nette dans laquelle nous aimons nous inscrire : le réemploi des matériaux de construction dans les opérations, qu’il s’agisse de matériaux disponibles sur le site ou d’autres, qui ont été récupérés sur des chantiers divers, stockés sur des plateformes et que les entreprises intervenantes, à notre demande, devront réemployer. À Bruz (35) par exemple, nous allons démarrer une opération là où existaient déjà des maisons qui seront démolies : les pierres de parements de l’une d’entre elles vont être réutilisées pour les nouveaux murets. C’est ainsi que l’histoire du site perdure au travers de la nouvelle construction.